Nous avons tendance à nous rappeler beaucoup plus le négatif que le positif, alors voilà ce qui pourrait nous aider pour 2017 :
Les ingrédients : prenez un joli bocal et des papiers de couleur
La recette : à chaque fin de semaine repensez aux moments agréables (des sourires, des parfums, des rires, des conversations, un film, une lecture…), notezces moments sur des papiers, mettez-les dans le bocal.
Au fil du temps, tous ces petits bonheurs s’additionnent.
A la fin de l’année ou quand vous en avez envie, relisez ces notes, et prenez conscience de tous ces moments agréables. Notre cerveau a cette tendance d’oublier très rapidement ce qui est positif et de rester bien focaliser, même d’amplifier ce qui peut nous paraître désagréable, tous les petits tracas du quotidien.
J’ai mis aujourd’hui mon deuxième petit papier dans le bocal : ce matin je suis allée au marché d’Escalquens, j’ai pris le temps, les étals redonnaient de la couleur à l’hiver, j’ai eu envie de remplir mon panier de bons aliments pour mon corps et mon moral. Puis, un tour au lac de Castanet, le plaisir tout simple de marcher en regardant la nature qui hiberne.
Ecrire ces moments de petits bonheur permet bien de les intégrer, de ne pas les laisser passer trop vite…
Et vous, qu’allez vous noter sur vos papiers, n’hésitez pas à me laisser un commentaire
« L’humanité se prend trop au sérieux. C’est le péché originel de notre monde.
Si l’homme des cavernes avait su rire, le cours de l’histoire eut été changé. »
Oscar Wilde
Le 3 mai c’est la 17e journée mondiale du rire
La journée mondiale du rire existe depuis 1998… comme les occasions de rire ne sont pas si nombreuses, profitons-en et commençons pas une devinette :
Savez-vous ce que font les Québécois chaque jour pendant 3/4 d’heure ?
– Ils se rendent au travail ?
– Ils sont inquiets à cause de la crise financière internationale ?
– Ils réfléchissent à leur menu du lendemain ?
Bien que tout cela soit possible, la réponse à la question est ailleurs : chaque jour, ils passent plus de 45 minutes à rire !
Un enfant rit en moyenne 300 à 400 fois par jour. L’adulte ne rirait lui que 20 fois par jours. Des études démontrent que les individus laissent de moins en moins de place au rire : 19 minutes en 1939, 6 minutes en 1983 et moins d’une minute aujourd’hui. Des chiffres surprenants surtout lorsqu’on sait que 7% des français prétendent ne pas rire du tout. La tendance est la même à l’échelle mondiale.
Les raisons sont difficiles à expliquer même si les rythmes de vie stressants et les conventions sociales intransigeantes induisent une pression sociale généralisée (carrière professionnelle, compétitivité, rendement, etc.). Selon les médecins, 10 à 15 minutes de rire par jour permettraient pourtant de se maintenir en bonne santé. Concrètement, le rire a des répercussions sur :
La douleur.En distrayant et en réduisant les tensions musculaires, le rire permet d’agir sur la douleur. Il augmente la production de catécholamines, des anti-inflammatoires aux propriétés antidépressives qui agissent comme une morphine naturelle.
Le système immunitaire. En riant, les échanges respiratoires sont 3 fois plus importants qu’à l’état normal. L’organisme reconstitue ainsi ses réserves en oxygène.
Le sommeil : en supprimant les tensions, le rire nous détend et permet de s’endormir plus facilement. Un bon remède contre l’insomnie !
Le stress. Le diaphragme est sollicité et la respiration est régulée lorsqu’on rit. Ainsi les tensions peuvent plus facilement être évacuées. Le rire détend grâce au sentiment de convivialité et d’humour qu’il induit.
L’énergie. Le rire influence l’humeur, nous rendant joyeux et énergiques. Cela peut avoir des répercussions sur notre santé psychique. En riant, l’organisme libère des endorphines qui ont un effet antidépresseur et anxiolytique.
La thérapie par le rire englobe un certain nombre de pratiques. On parlera selon le lieu de rigologie, de rigolothérapie, de yoga du rire, de gélothérapie ou encore de rirothérapie.
En France, la rigologie a été élaborée en 2002 par Corinne Cossero. Elle a fondé L’Ecole Internationale du Rire qui utilise un ensemble de techniques psycho-corporelles d’éducation émotionnelle destiné à stimuler la joie de vivre, l’optimisme, la créativité et d’une manière plus générale la bonne santé mentale, émotionnelle et physique. Ainsi des rigologues sont formés à ces pratiques jusqu’au Canada.
Des études ont montré que le rire intentionnel produit les mêmes effets physiologiques et psychiques que le rire spontané. Ainsi différents outils ont été pensés :
Le yoga du rire. C’est une pratique développée par le Dr Madan Kataria qui affirme que le rire permet de stimuler la sécrétion d’endorphine, l’hormone du bonheur. Le yoga du rire n’utilise pas l’humour pour faire rire. Il fait appel à ce que le Dr Kataria nomme « le rire sans raison », le rire spontané de l’enfant que chaque adulte a en lui mais qu’il refoule la plupart du temps. Une séance type comporte des exercices de rire, d’étirements, de relaxation et de respirations empruntées au yoga.
La Sophrologie Ludique®. Elle a été créée par Claudia Sanchez et Ricardo Lopez en 1985 à la faculté de Sophrologie sociale en Colombie. Elle est une invitation à vivre pleinement son corps et sa conscience à travers une dimension créative offerte par l’aspect ludique et une dimension profonde par la sophrologie caycedienne.
Les jeux. Le jeu renvoie à l’enfant, ce qui prédispose au rire. Il peut s’agir de jeux d’éveil, de coopération, de brise-glace, de détente ou d’expression. Tous permettent de lâcher prise, d’évacuer le stress et d’oublier la peur du ridicule car l’idée est belle et bien de gagner. Il permet aussi de renforcer la cohésion du groupe en créant le contact entre les uns et les autres. Cela instaure aussi un climat de confiance important pour pouvoir se vider l’esprit.
La méditation du rire s’effectue généralement en fin de séance de rire mais elle peut aussi se pratiquer seule. En position allongée, les participants se détendent et laissent émerger ce qu’ils ont en eux, qu’il s’agisse de rires ou de pleurs. La plupart du temps la séance se termine par un fou rire général grâce à un phénomène de contagion. Les tensions physiques et émotionnelles
Le photographe David Ken photographie gratuitement des personnes en train d’éclater de rire et intervient en entreprise pour financer des journées LOL dans les hôpitaux, comme à Necker-Enfants malades. Un « lâcher-prise »qui fait du bien aux enfants malades comme aux soignants.