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Intégrer la sophrologie dans le système de soin

Je vous partage un article de l’Huffington Post du 7 mars 2017 de Catherine Aliotta (Présidente de la Chambre Syndicale de la Sophrologie et directrice de l’Institut de Formation à la Sophrologie).

Avec une expérience de plus de trois en accompagnement en sophrologie, je  souscris entièrement aux allégations de cet article. 


Le bien-être au travail passe aussi par l’intégration de la sophrologie

Selon une récente enquête, les Français verraient la réduction du déficit de la Sécurité sociale passer en partie par le développement d’une médecine préventive plutôt que curative.

Une intention qui s’est d’ailleurs faite entendre lors du débat social organisé par la Mutualité Française, le 21 février dernier. Les candidats à l’élection présidentielle y ont parlé bien-être et stress au travail, jusqu’à évoquer le remboursement des séances de sophrologie.

Quelle bonne nouvelle en tant que sophrologue que d’entendre parler de la méthode dans un débat sur la politique de santé. Surtout lorsqu’un candidat, Emmanuel Macron, se dit favorable à son remboursement. Et c’est avant tout ce changement de regard sur le système de santé français qui me semble le plus intéressant. Cette manière de réfléchir à comment améliorer la prévention et le soin.

Benoît Hamon a également axé son discours en ce sens. L’idée était pour lui de prendre en considération les problématiques actuelles de la société en matière de santé en revenant sur les facteurs responsables de certaines maladies, à savoir le stress, la malbouffe ou encore les conditions de travail: « Il y a 15 millions de malades chroniques en France… on doit parler de bien-être, de l’alimentation. », rapporte France info.

Ajoutant à propos du travail: « Dans les entreprises, on choisit trop souvent la multiplication du stress. Il faut modifier cela. Le burn-out par exemple n’est pas considéré comme une maladie. »

En effet, le mode de vie des Français a évolué. Et ces derniers ont besoin, pour prévenir et soulager leurs troubles, de solutions alternatives à la simple prise de médicaments, sans pour autant faire l’impasse sur leur suivi médical et les traitements associés.

Intégrer la sophrologie dans le système de soin

Qu’elle soit dans une approche préventive ou tout au long d’une démarche de soin, la sophrologie aide notamment à réduire la consommation de médicaments. Fait non négligeable lorsque l’on pense à la large contribution des prescriptions au déficit de la Sécurité sociale.

Prenons l’exemple des somnifères, un médicament très prisé des Français et qui n’est pourtant pas sans danger pour le métabolisme et le cerveau selon de récentes études: risque accru de développer la maladie d’Alzheimer, troubles de la mémoire… Des pathologies qui engendreraient un coût supplémentaire pour le patient et l’Etat. Pourtant, ils pourraient être évités en optant pour des pratiques sans danger et efficace à long terme comme la sophrologie.

Un autre rapport au soin

Réapprendre à dormir, c’est comme cela que l’on pourrait nommer un suivi sophrologique pour des troubles du sommeil. L’enjeu est ici d’amener la personne à prendre conscience de tous les facteurs bloquants son endormissement: niveau de tension corporel, vigilance du mental, pensées parasites, anxiété, luminosité, chaleur, fraîcheur… Bien souvent, des automatismes sont mis en place depuis plusieurs années et il devient difficile de s’en départir. La sophrologie amène la personne insomniaque à retrouver des sensations de calme et de bien-être propices au bon endormissement.

Il en est de même pour la question du stress chronique et de la consommation d’anxiolytiques. La vocation première de la sophrologie est de parvenir à stopper les pics de stress et de retrouver son calme simplement, en toute autonomie.

Quant au burn-out, les événements dramatiques de ces dernières années ont amené les entreprises à se préoccuper davantage de la qualité de vie au travail en mettant en place une prévention des risques psycho-sociaux. Depuis, les séances de sophrologie fleurissent dans ces structures car elles répondent à un besoin urgent: celui de préserver le bien-être psychique et la sécurité des collaborateurs.

Et que dire de la prise d’antidouleurs, bien souvent en automédication. La sophrologie est là aussi très prisée pour soulager les douleurs. Encore dernièrement, le CHRU de Tours a lui-même introduit des séances de sophrologie avec l’objectif de diminuer la consommation de morphine, une substance pourtant extrêmement puissante.

A mon sens, la sophrologie s’intègre parfaitement au concept de médecine intégrative. Tout doucement les choses semblent aller dans ce sens et l’on peut désormais voir des médecins prescrire d’autres méthodes comme le sport à leurs patients atteints de cancer, de diabète ou de surpoids. Une activité qui les aide à mieux supporter les traitements tout en diminuant de 50 % les risques de récidive pour certaines maladies. Bilan: des dépenses de l’Etat amorties et un gain considérable pour les malades. Une évolution des idées qui est de toute évidence de bon augure pour la sophrologie.

http://www.huffingtonpost.fr/catherine-aliotta/le-bien-etre-au-travail-passe-aussi-par-lintegration-de-la-soph/

 http://sophrologie31.net/sophrologie-en-entreprise/

sophrologie parents enfants Blog

Sophrologie duo mère-fille

sophrologie parents enfants
Photographe « Quelqu’un de – Fabrique de souvenirs »

A Toulouse, le dimanche 12 mars 2016 fut consacrée à une journée sophrologie réservée aux mamans avec leurs filles (de 6 à 13 ans). Un spécial duo mère-fille!

J’ai appris aux mamans et aux enfants à se faire du bien, faire du bien à leur corps et à leur tête!

Au cours de l’atelier, elles ont appris à se détendre, à trouver de l’énergie, et à ne garder que les émotions qui sont bonnes pour elles. « Je ne vais pas garder la colère, la tristesse, les peurs, ça peut même m’empêcher de dormir ».

Nous avons fait défiler une journée entière et imaginer tout ce que nous pourrions faire durant cette journée pour nous faire du bien.

Dès le réveil, les « étirements plaisirs », la respiration qui réveille, l’auto massage du corps. A cours de la journée, la respiration abdominale (une petite fille a dit très justement « je chasse de mon corps tous les nuages d’orage »), les tensions/relâchements… Et également les exercices à faire après la journée d’école ou de travail, et finir par un exercice pour passer une belle nuit et se réveiller en plein forme !

Les enfants étaient attentifs à ce que leurs mamans profitent elles aussi pleinement de l’atelier, j’entendais souvent « maman tu es stressée », « maman tu travailles beaucoup », « maman, la détente tu sais pas »… Les enfants sont de véritable « éponge émotionnelle ». Ils ressentent tout ce que leurs parents éprouvent.

Pendant la petite enfance (jusqu’à environ 7 ans), l’enfant ne fait pas bien la différence entre ses émotions et celles de ses parents. Il se transforme en véritable éponge par rapport à ce qui se vit à la maison ou dans son environnement proche.

Avez-vous remarqué que lorsque nous sommes extrêmement stressés par le quotidien, nos enfants sont plus agités, turbulents, difficiles. Ils demandent beaucoup notre attention, et cela en devient presque irritable. Nous avons juste envie qu’ils cessent et qu’ils soient compréhensifs. Nos enfants sont comme des éponges à émotions…
Et l’inverse est valable: plus nous sommes détendus, plus nos enfants le sont aussi.

Merci Mlle violette pour cette belle journée  http://mademoiselleviolette.fr/journees-maman-petite-fille/

sophrologie parents enfants
photographe « Quelqu’un de – Fabrique de souvenirs »
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photographe « Quelqu’un de – Fabrique de souvenirs »